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Psychologie

Pourquoi résistons nous au changement ?

17 avril 2023

Pourquoi résistons nous au changement ?

« Le monde déteste le changement, c’est pourtant la seule qui lui a permis de progresser. »

Charles F. KETTERING

Passer par la transformation entraîne différentes étapes émotionnelles. La façon dont nous gérons ce changement dépend de qui l’a initié, de nos croyances et de nos expériences. L’acceptation du changement se fera en fonction du contrôle que nous avons sur les événements en question.

Le changement quel qu’il soit obligera à sortir de sa zone de confort, et obligera le cerveau à se mettre en vigilance. C’est pourquoi l’individu y est réfractaire.

Pour se mettre en mouvement, chaque personne a besoin de voir ce que le changement lui apportera comme bénéfice. En quoi ce changement va lui permettre d’apprendre, de contribuer ou de progresser dans la hiérarchie sociale.

John FISHER, psychologue d’entreprise qui a travaillé sur la théorie constructive sur les organisations a défini un processus de transition qui s’applique dans toutes les situations de changement. Il y présente différents états qui sont :

1.   Anxiété , Vous prenez conscience de ce qui va se passer, mais vous ne savez pas vraiment quoi. Les événements se trouvent en dehors de notre champ de compréhension ou de contrôle.

2.   Bonheur , sentiment d’anticipation face à la possibilité d’une amélioration. Nous percevons que nous pouvons avoir un impact ou prendre le contrôle de notre destin.

3.   Peur , vous craignez que ce changement ait un impact sur votre façon de penser ou de vous comporter et la façon dont les autres vont le percevoir.

4.   Menace , vous prenez conscience que ce changement peut affecter votre perception de vous vous ne savez pas comment ce changement va vous affecter

5.   Culpabilité et désillusion , vous prenez conscience que vos actions, comportements et croyances passés sont incompatibles avec votre construction fondamentale de votre identité, ça peut créer un conflit entre les valeurs et les croyances existantes et celles qui seront modifiées.

6.   Dépression et hostilité , cette phase se caractérise par un manque de motivation et de confusion. Vous pouvez faire preuve d’agressivité envers le changement en général et vous-même et les autres.

7.   Acceptation , vous devriez donner un sens à l’environnement et au changement, au « quoi » et au « pourquoi ».

8.   Aller de l’avant , vous savez à nouveau qui vous êtes et vous vous proposez plus à l’aise d’agir en congruence avec vos convictions et vos croyances. Vous avez une vision plus claire de fonctionner. Vous expérimentez de façon plus active et efficace.

Qu’il soit d’ordre personnel ou organisationnel. La courbe de transition personnelle, nous fournit une analyse sur la manière dont les individus gèrent le changement. Quelle sera la corrélation entre ces deux variables qui sont l’impact et le temps.

Tout changement, aussi petit soit-il, a le potentiel d’avoir un impact sur un individu et peut générer un conflit entre les valeurs et les croyances existantes et celles qui seront modifiées. Même si certaines personnes vont passer plus rapidement d’une phase à l’autre, nous réagissons tous avec la même stimulation.

Si le changement est mal accompagné, les déviations de la courbe s’opéreront. Soit vers la phase de déni, phase où vous n’acceptez pas le changement. Vous allez préférer faire l’autruche et continuer à utiliser les anciennes pratiques en ignorant les preuves ou les informations contraires à votre système de croyances, ou bien la phase de désillusion, où vous serez démotivé, de plus en plus insatisfait et vous sapant changement en critique ou en vous pensez.

Il est important de comprendre l’impact que le changement aura sur ses propres systèmes de construction personnels. Pour traverser les changements de manière efficace, je vous propose quelques pistes de réflexion.

– Prendre en compte les perceptions du passé, du présent et du futur.

– Quel impact aura-t-il sur soi, l’environnement ?

– Quelles sont les ressources disponibles pour y faire face ?

– Quelle sera la perte, et quel sera le gain ?

– Quelles croyances doivent être construites ou déconstruites ?

– Pour quel résultat et dans quels délais ce changement doit-il s’opérer ?

– Déplacez la négativité vers la créativité, la résolution de problèmes.

– Faire appel à un coach !

Plus vous progressez dans les phases de manière linéaire et séquentielle.

Plus vous posez et communiquez une vision claire et précise de votre objectif, plus ça augmentera de manière significative la réussite et moins le parcours sera difficile.

Et vous, comment vivez-vous le changement ?

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